« Des princesses et des grenouilles » présentent des princesses qui entrent sur scène comme si c’était la destination finale de leur quête. Pour sortir de leur solitude et leur isolement, elles sont en recherche d’une humanité qui semble avoir disparue ailleurs, et qui ne peut prendre forme que dans un lieu précis, représenté sur scène. La forêt est un espace phare dans les contes. C’est un lieu de refuge pour les princesses fuyantes, un endroit où peut naître la magie et qui peut s’avérer de plus en plus inquiétant quand on s’y enfonce. Nous voulions représenter un espace où avaient eu lieu les transformations, les métamorphoses des Hommes. Quelles traces en restent-ils ? Nous avons pensé aux vêtements comme des peaux, des mues, des derniers restes d’humanité. Laissés à l’abandon, les vêtements se sont accumulés et ont quitté leur fonction première pour devenir un paysage.